
LES EXPOS
SHADOWS OF
NEW YORK
Du 1er avril au 15 juillet 2025
PRESENTATION
Fort du succès de ses précédentes expositions et de son livre Shadows of New York, témoignant de son voyage dans la métropole new-yorkaise, MikaS est heureux de présenter, en partenariat avec BNP Paribas, une nouvelle série inédite de photographies argentiques au 18 Quai.
À travers cette exposition, il vous invite à (re)découvrir un New York intemporel et vibrant, capturé en noir et blanc. Des instants saisis sur le vif, des atmosphères cinématographiques et des regards croisés au fil des rues… Certaines de ces œuvres, jamais exposées auparavant, révèlent des facettes inédites de la ville qui ne dort jamais.
Que vous soyez passionné de photographie, amoureux de New York ou simplement curieux, venez plonger dans cet univers visuel et sensoriel. Une immersion unique à ne pas manquer !
Dates : Du 1er avril au 15 juillet 2025
Horaires : De 9h à 17h
Lieu : 18 quai Duguay Trouin, 35000 Rennes
Entrée libre

LES OEUVRES
La photographie en noir et blanc transcende le simple acte de capturer une image : elle devient une quête esthétique, un dialogue entre ombre et lumière, matière et intention. Parmi les villes les plus inspirantes, New York se distingue par son caractère intemporel, son énergie brute et son foisonnement culturel, offrant un terrain d’exploration infini aux photographes en quête d’authenticité.
Il y a quelques mois, MikaS parcourait cette ville-monde, immergé dans son tumulte, ses contrastes saisissants et son effervescence permanente. Fidèle à son approche artisanale de la photographie argentique, il s’est armé de ses appareils mécaniques des années 60 et 70, ainsi que de quelques pellicules monochromes soigneusement sélectionnées. Chaque prise de vue était un geste réfléchi, un équilibre entre patience et spontanéité, où la maîtrise technique se mêlait à l’instinct du moment.
Dans cet univers où le temps semble à la fois suspendu et en perpétuel mouvement, l’absence de couleur a révélé l’essence même de la ville. L’architecture vertigineuse de Manhattan, les reflets mouvants sur le bitume humide, la densité graphique des escaliers de secours enchevêtrés, ou encore les silhouettes anonymes glissant dans le flux incessant du métro… Chaque détail, chaque texture devenait une matière brute que la lumière venait sculpter.
Le processus ne s’arrêtait pas à la prise de vue. De retour en chambre noire, MikaS prolongeait cette exploration sensorielle, développant lui-même ses négatifs avec la rigueur d’un artisan. Chaque tirage était une redécouverte, une alchimie entre grain, contrastes et profondeur, où la main du photographe venait façonner l’image finale.
À travers cette approche lente et immersive, MikaS ne cherchait pas seulement à capturer New York, mais à en restituer une vision personnelle, presque cinématographique. Une ville-monde figée dans son effervescence, une mosaïque d’instants fugaces transformés en fragments d’éternité.